En France métropolitaine, la part des acquéreurs étrangers non-résidents continue de diminuer pour tomber à son niveau le plus bas depuis ces dix dernières années : 1,3% en 2020 (contre 1,7% en 2010). À titre d’exemple, 3,1% des achats en Provence-Côte-d’Azur-Corse étaient réalisés par des étrangers non-résidents en 2020, contre 3,8% en 2019.
Dans les Alpes et en Île-de-France, les baisses annuelles sont équivalentes à celle enregistrée sur l’ensemble de la France, à -0,2 point, avec respectivement 1,6% et 0,7% des achats en 2020.
Parmi les étrangers non-résidents acquéreurs de logements en France métropolitaine, les Britanniques restent les plus représentés en 2020 et totalisent 22% des achats. Cependant, une forte baisse a été enregistrée depuis le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne en 2016.
En 2020, les Belges n’ont jamais été aussi proches avec 20% des achats. Les Allemands, troisième nationalité la plus représentée, rassemblent quant à eux 9% des transactions intervenues en 2020, soit +1 point par rapport à 2019.
La surface médiane des biens achetés par des étrangers non-résidents en province a très fortement augmenté sur dix ans : elle est passée de 77 à 95 m², soit près de 20 m² supplémentaires.
Mais cette hausse est à rapprocher de l’évolution de la localisation des biens achetés. En effet, si en province, 48% des achats des étrangers non-résidents étaient effectués dans les « pôles urbains » en 2010, la proportion est descendue à 38% en 2019 et 36% en 2020.
Entre 2019 et 2020, les prix médians des logements anciens achetés en France par des Français qui résident sur le territoire métropolitain ont connu des hausses plutôt homogènes : de +3% dans le Sud-Ouest à +7% sur le Littoral-Ouest. À l’inverse, celle des biens achetés par des étrangers non-résidents est très hétérogène : de +2% en Île-de-France et dans le Massif central à +30% dans le Centre-Ouest.
Le profil des acquéreurs étrangers non-résidents en France métropolitaine est resté quasiment stable entre 2019 et 2020 : ils sont majoritairement âgés de 50 à 59 ans (32%), « cadres supérieurs » (33%) et conservent leurs biens au moins 15 ans (44%).
(source : Notaires de France)