L’inflation est une mauvaise nouvelle pour les locataires, mais une bonne nouvelle pour les investisseurs locatifs en région parisienne.
Le durcissement de la législation autour de la mise en location des biens classés en catégorie F et G du diagnostic de performance énergétique (DPE) va entraîner l’impossibilité d’augmenter le loyer de ces « passoires thermiques » dès le 25 août 2022.
Certains bailleurs devraient se délester de leurs biens énergivores, qui représentent près de 40 % du parc locatif à Paris. Ce contexte devrait amener de nombreuses opportunités d’investissement, selon Stanislas Coûteaux, co-Fondateur de Book A Flat.
« L’inflation est une mauvaise nouvelle pour les locataires, mais une bonne nouvelle pour les investisseurs locatifs en région parisienne » résume Stanislas Coûteaux. En effet, les loyers ont augmenté de 4,4 % en un an à Paris, sous l’effet conjugué de l’inflation, de l’augmentation de l’IRL et, on l’oublie trop souvent, du retour des locataires étrangers à Paris, qui représentent aujourd’hui 64 % de la clientèle de Book A Flat (contre 55 % en 2021). Si le marché est tendu, il offre un véritable Eldorado aux investisseurs, entre des taux de crédit immobilier toujours abordables et cette perspective de demande locative forte et de vente au rabais de logements énergivores.
Dans ce contexte, pour l’investisseur avisé, la meilleure opportunité à saisir sera sans doute l’investissement dans les meublés, en particulier sous le statut LMNP (location meublée non-professionnelle). Ce statut permet de devenir propriétaire d’un bien meublé, neuf ou ancien (là où le Censi-Bouvard ne s’applique que dans le neuf), en percevant des revenus locatifs non-imposés, tout en récupérant la TVA, si les revenus tirés n’excèdent pas les 23 000 euros par an ou 50 % des revenus globaux annuels.
De surcroît, depuis le 1er janvier 2022, les loueurs en meublé disposent d’un délai plus long pour opter pour le régime réel BIC, plus intéressant que le micro-BIC car il permet de déduire tous les amortissements et charges du logement, du mobilier et gros travaux, permettant donc de ne pas payer d’impôts pendant plusieurs années. Alors que la date limite était jadis le 1er février, c’est à présent la date limite de la déclaration personnelle de revenus qui fait foi.