Un an après le début de la crise sanitaire, l’heure est au bilan pour le marché immobilier. Et une chose est sûre : s’il a été durement éprouvé dans son fonctionnement, il a malgré tout très bien résisté.
A la sortie du premier confinement, loin de céder à la morosité, le marché est au contraire reparti de plus belle connaissant, dès la seconde quinzaine de mai, un phénomène de rattrapage particulièrement brusque et rapide avec +370% de promesses de vente signées. Si l’annonce du second confinement aurait pu faire craindre un nouveau passage à vide du marché, il en a finalement été tout autrement avec un impact très modéré et une absence de rebond technique.
Le déploiement des outils numériques développés par les agences au terme de la première vague de l’épidémie (signature électronique, dispositifs de prospection à distance, visites virtuelles…) a en effet permis la concrétisation des projets les plus aboutis. Globalement, les prix ont continué à augmenter au niveau national depuis le début de la crise sanitaire, il y a tout juste un an (+2%).
Pour autant, Meilleurs Agents note depuis la rentrée un changement de tendance orienté vers une stabilisation des prix. Entre le 1er septembre 2020 et le 1er mars de cette année, Paris a ainsi enregistré un recul de ses tarifs de 2,5%.
Même constat du côté des dix plus grandes métropoles qui ont elles aussi vu leurs prix se stabiliser (-0,1%). Plus ou moins marqué selon les communes, cet essoufflement des prix constaté au cours des six derniers mois s’explique par l’érosion progressive de la demande depuis un an. On assiste à un rééquilibrage du rapport de force entre acheteurs et vendeurs.
Concrètement, dans la plupart des grandes métropoles, Paris en tête, la tension immobilière atteint à l’heure actuelle un ratio proche d’un acheteur pour un vendeur. (source MeilleursAgents)