Mauvaise nouvelle pour les propriétaires, la suppression de la taxe d’habitation devrait être compensée par la hausse de la taxe foncière.
Bonne nouvelle, la suppression progressive, depuis 2018, de la taxe d’habitation s‘applique à toutes les résidences principales (24,4 millions de foyers) depuis le 1er janvier. Cette suppression représente un gain moyen de 723 € par foyer par an. La taxe d’habitation pour les résidences secondaires est, elle, toujours en vigueur.
Mais si la taxe d’habitation disparaît, la taxe foncière va s’envoler. Les valeurs locatives cadastrales (base de calcul à la taxe foncière) sont, en effet, revalorisées chaque année en fonction de l’évolution sur un an de l’indice des prix à la consommation harmonisé de novembre qui était, en 2022, de… 7,1 %. La taxe foncière augmentera donc au minimum de ce pourcentage cette année (soit plus du double de 2022, où le pourcentage était de 3,4 %).
Autre agacement pour les propriétaires, les taux de la taxe sur les logements vacants (logements inoccupés depuis au moins un an) vont augmenter progressivement à partir de cette année, passant de 12,5 % à 17 % la première année et de 25 % à 34 % pour les années suivantes. Si cette taxe était appliquée, jusqu’en 2022, dans les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, elle pourra être étendue dans les communes de moins de 50 000 habitants où ce déséquilibre est présent.