Dans le contexte économique actuel, les SCPI, même si elles peuvent être également impactées, restent un placement relativement stable.
Dans sa Cartographie 2023 des marchés et des risques, publiée le 6 juillet dernier, l’AMF appelait à la vigilance sur les fonds immobiliers investis dans le secteur commercial, à la suite d’une forte contraction de volumes de transactions et des prix.
En effet, comme le relevait le baromètre mensuel de l’immobilier de la Fnaim, après plusieurs années de forte augmentation (+27,2% en 10 ans), les prix de l’immobilier ont commencé à décroître depuis avril dernier. Parallèlement, les taux de crédit continuent sur leur mouvement haussier de 2022.
« Dans ce contexte économique, les SCPI, même si elles peuvent être également impactées, restent un placement relativement stable, avec un rendement moyen supérieur à 4,5% en 2022 » rappelle Gautier Delabrousse-Mayoux, Président d’Iroko. « En 2023, les jeunes SCPI comme Iroko Zen peuvent continuer à tirer leur épingle du jeu. Les conditions de marché sont favorables aux acheteurs, ce qui nous permet de déployer l’épargne de nos associés dans de bonnes conditions. Nous sommes confiants en 2023 de délivrer à nos associés une performance supérieure à notre objectif non garanti de 5,50% ».
Rappelons que les SCPI permettent d’investir dans l’immobilier, notamment d’entreprise, avec un capital bien inférieur à celui nécessaire pour un achat, tout en ayant accès à un patrimoine diversifié d’actifs généralement inaccessibles pour un investisseur particulier du fait de leur taille et de la structuration du marché immobilier professionnel.
Enfin, une SCPI permet de s’affranchir des contraintes de gestion : c’est la société de gestion qui s’occupe de l’achat des biens, de la gestion des locataires, de la gestion des travaux, des encaissements des loyers, du règlement des taxes et de la potentielle revente des biens.