Le dispositif de la retraite progressive permet aux assurés, sous certaines conditions, de demander la liquidation de leur pension de retraite et le service d’une fraction de celle-ci tout en poursuivant leur activité professionnelle à temps partiel, de manière à assurer une transition entre activité et retraite.
Afin de le rendre plus attractif, l’article 26 de la loi du 14 avril 2023 portant réforme des retraites assouplit les conditions pour y accéder, d’une part, en étendant le champ de ses bénéficiaires (salariés non soumis à une durée du travail, professionnels libéraux, agents de la fonction publique), d’autre part, en limitant la possibilité de refus de l’employeur (lequel est normalement tenu de répondre à la demande du salarié dans un délai de 2 mois), et enfin, en permettant au salarié de demander une dérogation à la durée minimale du temps partiel.
Deux décrets parus au Journal officiel du 11 août précisent les nouvelles modalités d’application du dispositif. L’âge d’ouverture des droits à la retraite progressive a été maintenu à l’âge légal de départ à la retraite diminué de 2 ans. Compte tenu du relèvement progressif de l’âge légal de départ, à raison de 3 mois supplémentaires par génération pour ceux nés à partir du 1er septembre 1961, l’âge d’ouverture des droits à la retraite progressive évoluera selon le même calendrier.