En février, les Français ont encore placé 3,4 milliards d’euros sur leurs livrets A et LDDS, portant les encours des livrets d’épargne réglementée à 571,5 milliards d’euros.
Cette rémunération attractive est supérieure à l’inflation en France, qui était de 2,3 % en mars sur un an. Cela fait plus de trois ans que le Livret A n’avait pas permis aux ménages de préserver leur pouvoir d’achat, car l’inflation réduisait le rendement réel de ce placement exonéré d’impôt.
En 2020, le taux d’inflation annualisé était de 0,5 %, tout comme celui du Livret A. Cependant, l’été dernier, le ministre de l’Économie et la Banque de France ont choisi de maintenir le taux du Livret A à 3 % jusqu’en janvier 2025, dérogeant ainsi à la formule de calcul basée sur l’inflation hors tabac et les taux interbancaires et à une révision du taux tous les six mois. Si la règle avait été strictement appliquée, le taux du Livret A aurait grimpé à 4,1 % à partir du 1er août 2023.
Malgré cela, le Livret A et le LDDS offrent actuellement une solution pertinente pour placer ses liquidités à court terme, avec des versements et des retraits possibles à tout moment sous réserve d’un minimum de 10 euros par opération et d’un plafond de 22 950 euros pour le Livret A et de 12 000 euros pour le LDDS. Les intérêts perçus ne supportent ni l’impôt sur le revenu ni les prélèvements sociaux.
En février, les Français ont encore placé 3,4 milliards d’euros sur leurs livrets A et LDDS, portant les encours des livrets d’épargne réglementée à 571,5 milliards d’euros.