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Pourquoi le secteur de l’assurance-vie a subi des transformations majeures

Au cours des dix dernières années, marquées par des taux d’intérêt bas, le secteur de l’assurance-vie a subi des transformations majeures, notamment une augmentation de l’exposition des assureurs à des actifs risqués. 

 

Avec la récente remontée des taux, une étude de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) publiée le lundi 16 septembre souligne que ce secteur est désormais plus vulnérable en cas de retournement des marchés. L’institution appelle les banques centrales à prêter attention à cette situation.

 

La BRI, souvent considérée comme la banque centrale des banques centrales et basée à Bâle, publie régulièrement des études sur des questions de politique monétaire dans le cadre de son rapport trimestriel. Dans son dernier rapport, elle consacre un chapitre à ce secteur, qui concentre désormais davantage de risques, susceptibles d’avoir des répercussions sur « la stabilité financière », selon elle.
 

Depuis la crise financière de 2008, les rendements des sociétés d’assurance-vie ont été sous pression, incitant certaines d’entre elles, notamment aux États-Unis, à s’associer à des sociétés de capital-investissement pour gérer leurs placements. Ces sociétés de capital-investissement ont agi comme réassureurs, permettant aux sociétés d’assurance-vie de diversifier leurs placements et de partager les risques. Cependant, ces changements ont également accru leur exposition à des actifs plus risqués et moins liquides, ce qui « augmente le risque de pertes et de vulnérabilité en cas de besoin soudain de liquidités », avertit l’étude.
 

Avec la remontée des taux, ces évolutions suscitent « plusieurs inquiétudes pour la stabilité financière », ce secteur représentant « 35 000 milliards de dollars » (31 475 milliards d’euros) en termes d’actifs gérés, soit « 8 % des actifs financiers mondiaux », selon l’étude.
 

Les sociétés d’assurance-vie liées à ces sociétés de capital-investissement apparaissent plus exposées en cas de « retournement des marchés » en raison de la part plus élevée d’actifs risqués dans leurs portefeuilles. De plus, le secteur est devenu « plus complexe », les auteurs de l’étude estimant qu’il est devenu « plus difficile d’évaluer comment des risques peuvent se propager » à travers le système financier, d’autant plus que certaines de ces sociétés de capital-investissement opèrent depuis des « centres offshore » où les exigences réglementaires sont moins strictes, selon eux.
 

Ces évolutions mettent en lumière « l’importance de la coopération internationale dans la surveillance », soulignent les auteurs de l’étude.
Le rapport trimestriel de la BRI comprend plusieurs études, dont une sur les répercussions potentielles des barrières commerciales, un sujet sur lequel Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), avait exprimé sa « préoccupation » lors d’un forum en juillet.
 

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