La baisse des frais de gestion et de transaction sur les marchés financiers ne profite qu’à une minorité d’investisseurs, selon l’AMF.
Bien que les frais annuels des fonds ouverts au public aient baissé l’année dernière, ainsi que les frais de courtage, ces réductions n’ont un impact que sur une partie limitée des investisseurs.
Les frais de courtage ont diminué en raison de l’alignement des tarifs des comptes-titres sur ceux des plans d’épargne en actions (PEA) par plusieurs banques, ainsi que de la concurrence croissante des néobrokers en France. Cependant, les frais annuels des fonds d’investissement varient considérablement selon la classe d’actifs. Les fonds actions indiciels ont connu la baisse la plus importante, tandis que les frais des fonds actions gérés activement ont diminué dans une moindre mesure.
Toutefois, cette baisse des frais ne concerne que les fonds accessibles aux particuliers via un compte-titres ou un PEA, ce qui représente seulement un tiers des fonds disponibles. Les supports intégrés aux assurances-vie et aux PER assurantiels, qui captent la majorité de l’épargne investie sur des fonds, ont des frais de gestion bien plus élevés. De plus, les frais des fonds monétaires des comptes-titres et PEA ont augmenté ces dernières années, passant de 0,14 % en 2021 à 0,20 % en 2023.
En conclusion, la baisse des frais de gestion et de transaction sur les marchés financiers est une bonne nouvelle pour les investisseurs, mais elle ne profite qu’à une minorité d’entre eux. Les frais varient considérablement selon la classe d’actifs et le type de fonds, et les investisseurs doivent être conscients des coûts associés à leurs investissements.