La cinquième édition du baromètre de l’épargne et de l’investissement de l’Autorité des marchés financiers (AMF) montre une hausse des intentions de souscription des placements en actions, en particulier chez les plus jeunes.
Le baromètre 2021 de l’épargne et de l’investissement, issu d’une enquête menée en septembre-octobre 2021 par l’institut Audirep auprès d’un échantillon de 2.000 personnes représentatif de la population française, révèle une perception plus positive de l’investissement en bourse et un regain d’intérêt pour les placements en actions, dans un contexte de taux bas et de progression des indices boursiers.
Pour la première fois en cinq ans, la proportion des Français refusant « tout risque sur leurs placements tout en sachant que la rémunération restera faible » passe sous le seuil des 50 % et tombe à 43 % (en recul de 7 points en un an). Chez les moins de 35 ans, cette proportion est encore plus faible et s’élève à 36 %.
Parallèlement, 39 % des Français acceptent « un peu de risque dans l’espoir d’avoir une meilleure rémunération que les placements sans risque », contre 34 % les quatre années précédentes. La proportion grimpe à 42 % chez les moins de 35 ans.
Si la majorité des Français continue de considérer les placements en actions comme « réservés à des gens qui s’y connaissent suffisamment » (69 % sont d’accord) et « trop risqués » (61 %), plusieurs indicateurs montrent une perception générale moins négative : par exemple, les personnes considérant que les placements en actions « ne rapportent rien au final » ne sont plus que 20 % contre 30 % en 2017.
Les intentions d’investir en actions enregistrent une nette progression ces dernières années. Ainsi, 35 % des Français déclarent avoir l’intention de placer en actions à plus ou moins long terme, contre 28 % en 2019. La proportion s’élève à 49% chez les moins de 35 ans et même à 58 % chez les moins de 25 ans.
L’arrivée de nouveaux investisseurs, constatée par l’AMF depuis 2019, est confirmée par les résultats de ce baromètre : 14 % des personnes détenant des actions déclarent en avoir acheté pour la première fois depuis un an, cette proportion grimpe à 23 % chez les femmes et 29 % chez les 18-24 ans.