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Epargne : Pourquoi il ne faut pas mettre son PEL au plafond

Dans un environnement ou le Livret A plafonne à 1% et les taux de l’assurance-vie à 1,2 %, les vieux plan d’épargne logement (PEL) sont plus que jamais attractifs. Mais attention a ne pas atteindre le plafond ! Vous risquez de le voir clôturer ou, a minima, de réduire sa durée de vie avec à la clé un manque à gagner qui peut atteindre plusieurs milliers d’euros. 
 

Face à un livret A qui plafonne à 1 %, les PEL ouverts entre août 2003 et janvier 2015 sont actuellement les meilleurs placements sans risque. Ils offrent un rendement de 2,07% net de prélèvements sociaux (2,5% brut), largement supérieur aux meilleurs fonds en euros de la place. Même les plans d’épargne logement souscrits entre février 2015 et janvier 2016 restent très compétitifs (2% brut). Dans ces circonstances, quoi de plus logique que de mettre ces produits d’épargne au plafond si vous en avez la possibilité ?

Attention, préviennent les experts du journal Le Revenu, il peut s’agir d’une mauvaise idée. Voici pourquoi.

Le plafond du PEL est à 61 200 euros. En ouvrant un PEL, l’épargnant accepte un contrat, renouvelé tacitement tous les ans, stipulant qu’il versera chaque année au moins 540 euros sur son plan. Or si celui-ci est au plafond, respecter cet engagement de versement n’est plus possible.
Exemple : Sur un PEL ouvert en 2014. En théorie, vous pouvez verser de l’argent dessus jusqu’en 2024. Puis, il continuera à générer des intérêts jusqu’en 2029. Mais si vous le mettez au plafond en 2020, il ne procurera des intérêts que pour encore cinq ans, soit jusqu’en 2025 seulement avec à la clé un manque à gagner qui peut dépasser les 2.000 euros (retrouvez le détail de nos calculs en fin d’article). Dans une telle situation, le PEL ne peut pas être prorogé pour une année supplémentaire, même s’il a moins de dix ans (sa durée de vie maximale). «Un PEL qui a atteint son plafond de versements à son terme contractuel (terme initial de 4 ans ou terme résultant d’une prorogation) ne peut pas faire l’objet d’une prorogation, aucun versement périodique n’étant plus possible», confirme la Fédération bancaire française.
 

 

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