Depuis le 1er octobre 2020, le Plan d’Epargne Retraite (PER) a définitivement remplacé les anciens produits retraite (PERP, Madelin retraite, article 83) qui ne sont plus ouverts à de nouvelles souscriptions.
La vocation universelle du PER lui permet d’être souscrit par toute personne souhaitant capitaliser une épargne en vue de la retraite, que ce soit à titre individuel ou dans le cadre de son entreprise. Il constitue en quelque sorte une fusion des anciens produits en harmonisant les règles de fonctionnement et les avantages fiscaux.
L’incitation fiscale du PER réside dans la déductibilité de chaque versement volontaire du revenu imposable, permettant au souscripteur de se constituer un capital retraite tout en diminuant son impôt.
L’avantage fiscal est cependant limité à un plafond maximal de 10% du revenu professionnel de l’année précédente. Par exemple, une personne imposée dans une tranche à 30% avec un revenu net 2019 de 50 000 € peut réaliser avant le 31 décembre 2020 des versements qui seront déductibles dans la limite de 5 000 €, profitant ainsi d’une baisse d’impôt de 1 500 €.
Pour les encourager à se constituer une épargne retraite, les travailleurs indépendants et les chefs d’entreprise disposent d’un plafond de déductibilité complémentaire représentant 15% de leurs revenus supérieurs à 41 136 €.
L’autre intérêt majeur du PER est d’apporter davantage de souplesse à la sortie. A la retraite, l’épargnant pourra en effet en choisir un retrait de son épargne en capital à 100%, en une seule fois ou de façon fractionnée, voire mixée avec une sortie en rente viagère.
Les personnes encore titulaires d’anciens produits d’épargne retraite peuvent les transférer sur un PER afin de bénéficier d’une sortie intégrale en capital et non d’une liquidation en rente. Cette opportunité doit faire l’objet d’une étude approfondie et individualisée pour bien apprécier les caractéristiques de chaque produit et la situation patrimoniale de chacun.
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