Avec le prélèvement à la source, si le taux de prélèvement reflète avec précision leur revenu imposable, l’impôt est payé en temps réel. A défaut, il faut payer un complément en septembre.
Cependant, lorsque le taux de prélèvement à la source est insuffisant en fonction de la situation fiscale du contribuable, ce dernier devra payer un complément d’impôt à l’automne.
Cette année, selon les informations de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) communiquées aux « Echos », ce cas de figure concerne 9,6 millions de foyers fiscaux, soit près de 21,7 milliards d’euros d’impôt sur le revenu non encore perçus par l’État, soit en moyenne 2 259 euros par ménage concerné. Ces chiffres sont similaires à ceux de l’année dernière, où 10,7 millions de foyers fiscaux sur 38,6 millions avaient un reste à payer, avec un montant moyen de 2 100 euros par contribuable.
Les contribuables concernés recevront leur avis d’impôt entre le 26 juillet et le 4 août, en ligne pour certains et par voie postale pour d’autres. À l’inverse, il arrive que certains contribuables se voient appliquer un taux de prélèvement à la source trop élevé par rapport à leur situation fiscale, notamment s’ils bénéficient d’un crédit d’impôt ou s’ils ont connu une baisse de revenus non prise en compte dans leur espace personnel sur le site des impôts. Heureusement, cet argent n’est pas perdu, car la DGFIP procède à un remboursement. Cette année, les remboursements auront lieu soit le 24 juillet, soit le 2 août. En 2022, 11,5 milliards d’euros ont été remboursés à 13,7 millions de foyers fiscaux, et cette année, plus de 15 millions de foyers devraient être concernés pour un montant total dépassant les 13 milliards, soit un remboursement moyen de 844 euros par ménage. Ces chiffres pourraient toutefois être ajustés légèrement dans les jours à venir.