Une nouvelle loi renforce le système de soutien et de protection des parents qui prennent soin d’un enfant gravement malade ou handicapé.
Une nouvelle loi, récemment publiée dans le Journal officiel, apporte un renforcement significatif au système de soutien et de protection des parents qui prennent soin d’un enfant gravement malade ou handicapé.
Parmi les mesures adoptées, on note notamment l’extension de certains congés pour événements familiaux, notamment en cas de décès d’un enfant (12 jours ouvrables, comparativement à 5 jours auparavant). De plus, des dispositions ont été mises en place pour faciliter le recours au télétravail pour les salariés qui prennent soin d’un enfant, d’un parent ou d’un proche.
La nouvelle loi permet également à la caisse d’allocations familiales de verser l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) à un parent en attendant la décision du service de contrôle médical, ce qui allège la charge financière durant cette période d’attente. En outre, la mesure d’écrêtement des allocations versées aux indépendants a été supprimée, leur offrant ainsi un meilleur soutien.
Enfin, pour protéger davantage les parents salariés, la loi prévoit qu’ils ne peuvent pas être licenciés pendant le congé de présence parentale, sauf en cas de faute grave ou lourde de leur part ou si l’employeur ne peut maintenir le contrat de travail pour des raisons indépendantes de l’état de santé de l’enfant du salarié. Cette protection s’applique également aux périodes travaillées si le congé de présence parentale est pris de manière fractionnée ou à temps partiel. Ces mesures visent à offrir un soutien renforcé aux familles confrontées à des situations difficiles et à leur assurer une meilleure protection dans ces moments délicats.